À la fin de ce sujet, l’étudiante devrait être en mesure :
Bien qu’on observe des variations d’une personne à l’autre et que la tolérance ait un effet sur l’apparition d’une dépression respiratoire induite par les opioïdes (DRIO), le risque de surdose dépend de la dose : plus elle est forte, plus le risque est élevé.
Il existe plusieurs voies d’administration des opioïdes :
Les effets nocifs, dont la DRIO, surviennent plus souvent lorsque la voie d’administration entraîne un début d’action rapide
© Auteur(s) du cours et University of Waterloo
La puissance d’un médicament indique la quantité nécessaire pour obtenir un effet spécifique. Par exemple, trois médicaments aux puissances très différentes sont employés pour soulager les migraines. Les trois fonctionnent plutôt bien, mais voici les doses administrées pour obtenir le même effet :
Le médicament A est le plus puissant des trois.
La puissance des opioïdes est souvent qualifiée de puissance relative (relative à l’opioïde original, la morphine). Ces valeurs sont souvent indiquées au moyen de la dose en équivalent de morphine (DEM).
Une DRIO peut survenir à environ 200 mg de morphine (chez une personne sans tolérance aux opioïdes); ainsi, seuls quelques milligrammes de fentanyl et dizaines de microgrammes de fentanyl à puissance, comme le carfentanil, suffiraient à induire ce trouble.
Hydromorphone
L’hydromorphone a une DEM de 4, ce qui signifie qu’une dose de 1 mg d’hydromorphone équivaut à 4 mg de morphine.
Fentanyl (par injection)
La puissance relative du fentanyl (par injection) est de 50 à 100, ce qui signifie qu’une dose de 1 mg de fentanyl équivaut à une dose de 50 à 100 mg de morphine.
Carfentanil
La DEM pour le carfentanil est près de 10 000. Le carfentanil n'est en aucun approuvé pour utilisation chez les humains; il est plutôt utilisé comme tranquillisant pour les gros animaux. Une dose de 1 mg de carfentanil équivaut à 10 000 mg de morphine, ce qui est bien au-delà d’une dose fatale.
Lorsque le régime posologique d’un opioïde sur ordonnance change, il y a toujours une petite possibilité qu’une erreur de médication soit commise ou que le patient comprenne mal le nouveau régime. Les prescripteurs, pharmaciens et autres professionnels de la santé, ainsi que les patients, doivent être vigilants afin de s’assurer :
Lorsqu’il y a modification d’un opioïde non réglementé ou lorsqu’un client se procure un opioïde non réglementé, il y a un risque que :
Les utilisateurs, les sites de prévention des surdoses et les sites de consommation supervisée emploient diverses techniques d’analyse pour détecter la présence de fentanyl ou d’autres opioïdes dans les échantillons fournis par l’utilisateur. Il peut par exemple s’agir d’analyses chimiques avancées à l’aide de matériel de recherche ou de bandelettes réactives au fentanyl.
Les opioïdes ne sont pas les seuls médicaments pouvant provoquer une dépression respiratoire. D’autres médicaments dépresseurs du SNC, y compris l’alcool, les benzodiazépines et les barbituriques peuvent également la causer.
Lorsque combinés, les dépresseurs du SNC peuvent produire des effets additifs ou synergiques.
En pharmacologie, cela signifie que deux médicaments ou plus ont le même effet sur l’organisme.
Exemple : la tension artérielle augmente de 10 points à la prise du stimulant A, et de 10 points à la prise du stimulant B. Lorsque ces deux stimulants (soit A et B) sont administrés simultanément, la tension artérielle augmente donc de 20 points.
Exemple : les stimulants C et D augmentent respectivement la tension artérielle de 10 points lorsque pris seuls. Administrés ensemble, ils génèrent plutôt une augmentation de 40 points. Les effets combinés dépassent la somme des effets de chaque médicament pris seul.
Lorsqu’on mélange des opioïdes à des dépresseurs du SNC, il faut moins d’opioïdes pour provoquer une dépression respiratoire.
Un de vos amis, qui prend des opioïdes – habituellement par injection, se procure un opioïde non réglementé d’une nouvelle source. Il utilise la drogue et va s’étendre dans une autre pièce. Vous vérifiez s’il va bien, mais constatez qu’il ne réagit pas. Ses lèvres sont légèrement bleues, il respire, mais très faiblement, et il ne répond pas si vous criez ni si vous le secouez. Ses pupilles sont petites. Vous allez chercher votre trousse de naloxone, soupçonnant une surdose d’opioïdes. Vous n’avez jamais administré de naloxone, mais un mois plus tôt, vous avez été témoin d’une autre surdose. Vous administrez une dose nasale de naloxone. Vous criez de nouveau, mais il ne réagit pas et sa respiration est encore très superficielle. Vous communiquez avec le 911. Après trois minutes, vous administrez une autre dose, toujours sans effet. Quand les ambulanciers arrivent, ils administrent d’autres doses de naloxone, mais comme votre ami n’affiche aucune réaction évidente, ils le transportent à l’hôpital.
Directives
Veuillez lire attentivement l’étude de cas ci-dessus. Songez à vos réponses pour chaque question ci-dessous, puis cliquez sur le bouton 'Commentaires' pour révéler la réponse des auteurs.
Questions
1. L’administration de la naloxone ne semble pas avoir eu d’effet. Peut-être était-ce une surdose de benzodiazépines?
Réponse de l'auteur
Les surdoses de médicaments dépresseurs du SNC partagent certains symptômes avec les surdoses d’opioïdes (sédation marquée, absence de réaction, respiration superficielle, etc.). Cependant, la contraction des pupilles suggère la présence d’opioïdes. Comme l’opioïde provenait d’une nouvelle source, c’était peut-être un plus puissant analogue du fentanyl, ou il contenait peut-être une dose élevée d’un opioïde nécessitant plus de naloxone qu’en temps normal. Il aurait aussi pu s’agir d’un mélange d’opioïde et de benzodiazépine, comme l’étizolam.
2. S’agissait-il d’un cas d’opioïde résistant à la naloxone?
Réponse de l'auteur
Non. La naloxone peut annuler les effets de tous les opioïdes non réglementés. Dans le cas d’une surdose issue d’un mélange opioïde-benzodiazépine, la naloxone devrait encore être administrée et agir, mais seulement pour annuler les effets de l’opioïde. Comme les effets de la benzodiazépine persisteraient, la personne pourrait encore être sous forte sédation.
3. En cas de surdose mixte, devrait-on tout de même administrer de la naloxone?
Réponse de l'auteur
OUI! La naloxone administrée dans ce cas aurait annulé le facteur de dépression respiratoire engendré par l’opioïde et aurait pu sauver la victime. Le personnel de l’urgence aurait ensuite pu réaliser d’autres interventions (comme l’administration de flumazénil, un antagoniste des benzodiazépines). Même s’il s’agissait uniquement d’une surdose de benzodiazépine, la naloxone n’aurait pas causé davantage de torts.
Comme tous les systèmes du corps humain, les systèmes touchés par les opioïdes s’autorégulent : lorsque le système devient hyperactif, l’organisme prend les mesures nécessaires pour limiter l’activité; dans le cas contraire, des mesures s’enclenchent pour augmenter l’activité.
Définition
Lorsque des opioïdes exogènes sont pris, le système opioïde endogène réagit par une diminution de ses activités, notamment de la production réduite de peptides opioïdes endogènes et du nombre de récepteurs opioïdes.
Lorsque la consommation d’opioïdes cesse, le système opioïde revient à son état initial.
REMARQUE : Cette baisse de tolérance peut survenir plus rapidement que son renforcement. Donc, les utilisateurs d’opioïdes ayant vécu une période d’abstinence ou réduit considérablement leurs doses pour une raison quelconque (p. ex., abstention/réduction volontaire, traitement en établissement ou autre programme de traitement, incarcération, hospitalisation) risquent de subir une surdose s’ils recommencent à consommer les mêmes doses qu’auparavant.
Les opioïdes non réglementés sont ceux produits hors du système de réglementation (on leur appose aussi ces étiquettes : illégaux, illicites, marché noir ou contrebande).
En plus des opioïdes non réglementés, les opioïdes réglementés et sur ordonnance sont parfois importés illégalement et vendus illicitement, volés (p. ex., d’une pharmacie, d’un domicile ou d’un particulier) ou revendus à d’autres après achat sur ordonnance.
Plusieurs opioïdes synthétiques non réglementés ont été recensés en Amérique du Nord, incluant le fentanyl et ses analogues, dont le 3-méthylfentanyl, le carfentanil, le bêta-hydroxyfentanyl, l’acétylfentanyl et bien d’autres.
L’augmentation du nombre de cas de DRIO/surdoses et des décès liés aux opioïdes a coïncidé avec des changements dans le marché des opioïdes illicites, des opioïdes sur ordonnance détournés, en particulier l’oxycontin, à l’héroïne, aux fentanyls synthétiques non réglementés.
REMARQUE : Le fentanyl est de 50 à 100 fois plus puissant que la morphine.
REMARQUE : Les analogues du fentanyl sont des médicaments créés en copiant la génétique moléculaire du fentanyl tout en y apportant de légères modifications chimiques. Les analogues du fentanyl peuvent être moins puissants, aussi puissants ou plus puissants que le fentanyl en soi (p. ex., le carfentanil est de 50 à 100 fois plus puissant que le fentanyl).
Les médicaments non réglementés peuvent contenir un ou plusieurs fentanyls/analogues du fentanyl, et des opioïdes peuvent entrer dans la composition d’autres types de drogues, dont la cocaïne.
Fvasconcellos. (2008). Naloxone [Image]. Wikimedia. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Naloxone.svg.
University of Waterloo - Faculty of Science, School of Pharmacy. (2016). Naloxone. YouTube. https://youtu.be/BpofNjyaF1w
Used with permission of University of Waterloo School of Pharmacy ©Pharmacy5in5.com
Naloxone Infographic (PDF)
University of Waterloo - Faculty of Science, School of Pharmacy. Naloxone. (2016). Reproduced with permission of University of Waterloo School of Pharmacy ©Pharmacy5in5.com Retrieved online from: https://uwaterloo.ca/pharmacy/sites/ca.pharmacy/files/uploads/files/naloxone_infographic_accessible.pdf
© Michael Beazely
Les trousses de naloxone comprennent habituellement :
Selon les endroits, on peut obtenir des trousses de naloxone (gratuites, souvent sans nécessiter de carte d’assurance maladie) dans les pharmacies, les organismes de santé publique, les sites de prévention des surdoses et d’autres services de proximité.
Si une pharmacie n’offre pas de naloxone, n’en fait pas la promotion ou n’en a pas en stock, DEMANDEZ-LA! Des pharmacies pourraient ne pas conserver de trousses de naloxone notamment parce qu’elles ne pensent pas que leurs patients et clients souhaitent s’en procurer.
Association des pharmaciens du Canada. (2017). Administering Naloxone Nasal Spray. YouTube. https://youtu.be/aR3qA63TrAI
Utilisée avec la permission de l’Association des pharmaciens du Canada
University of Waterloo - Faculty of Science, School of Pharmacy.(2016). Naloxone Made Easy. YouTube. https://youtu.be/LAz04wj0DJw
Utilisée avec la permission de la School of Pharmacy de la University of Waterloo ©Pharmacy5in5.com
Faites un lien entre les interventions ci-dessous et les facteurs de risque de surdose d’opioïdes.
Facteurs de risque de surdose d’opioïdes | Intervention(s) pour diminuer le risque | |
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Utilisation d’opioïdes de grande puissance. Que les opioïdes soient prescrits ou non réglementés, plus ils sont puissants, plus le risque de surdose est élevé. |
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Voie d’administration. Une surdose d’opioïdes est plus probable lorsque le médicament est injecté plutôt qu’ingéré. |
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Diminution de la tolérance. Une personne qui a déjà consommé des opioïdes, mais observé une période d’abstinence pour quelconque raison, court un plus grand risque de surdose si elle recommence à consommer aux doses précédant cette pause. |
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Recours à des doses quotidiennes élevées d’opioïdes sur ordonnance (plus de 90 d’équivalents en morphine, ou DEM, par jour). |
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Correct! Les correspondances suivantes sont correctes :
Facteurs de risque de surdose d’opioïdes | Intervention(s) pour diminuer le risque |
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Utilisation d’opioïdes de grande puissance. Que les opioïdes soient prescrits ou non réglementés, plus ils sont puissants, plus le risque de surdose est élevé. | B - Utiliser des opioïdes à moindre puissance et prendre des mesures (ne pas consommer seul, se munir d’une trousse de naloxone) pour réduire le risque de surdose. |
Voie d’administration. Une surdose d’opioïdes est plus probable lorsque le médicament est injecté plutôt qu’ingéré. | D - Éviter ou diminuer l’injection de médicaments. |
Diminution de la tolérance. Une personne qui a déjà consommé des opioïdes, mais observé une période d’abstinence pour quelconque raison, court un plus grand risque de surdose si elle recommence à consommer aux doses précédant cette pause. | A - Au moment de reprendre le traitement par opioïdes ou par agonistes opioïdes sur ordonnance, ou à la reprise de la consommation d’opioïdes non réglementés, commencer par des doses inférieures à celles administrées auparavant, puis augmenter prudemment. |
Recours à des doses quotidiennes élevées d’opioïdes sur ordonnance (plus de 90 d’équivalents en morphine, ou DEM, par jour). | C - Lorsque possible, limiter toute dose totale d’opioïdes à 90 d’équivalents en morphine (DEM) par jour ou moins. |
Incorrect. Les correspondances suivantes sont correctes :
Facteurs de risque de surdose d’opioïdes | Intervention(s) pour diminuer le risque |
---|---|
Utilisation d’opioïdes de grande puissance. Que les opioïdes soient prescrits ou non réglementés, plus ils sont puissants, plus le risque de surdose est élevé. | B - Utiliser des opioïdes à moindre puissance et prendre des mesures (ne pas consommer seul, se munir d’une trousse de naloxone) pour réduire le risque de surdose. |
Voie d’administration. Une surdose d’opioïdes est plus probable lorsque le médicament est injecté plutôt qu’ingéré. | D - Éviter ou diminuer l’injection de médicaments. |
Diminution de la tolérance. Une personne qui a déjà consommé des opioïdes, mais observé une période d’abstinence pour quelconque raison, court un plus grand risque de surdose si elle recommence à consommer aux doses précédant cette pause. | A - Au moment de reprendre le traitement par opioïdes ou par agonistes opioïdes sur ordonnance, ou à la reprise de la consommation d’opioïdes non réglementés, commencer par des doses inférieures à celles administrées auparavant, puis augmenter prudemment. |
Recours à des doses quotidiennes élevées d’opioïdes sur ordonnance (plus de 90 d’équivalents en morphine, ou DEM, par jour). | C - Lorsque possible, limiter toute dose totale d’opioïdes à 90 d’équivalents en morphine (DEM) par jour ou moins. |
Faites un lien entre les interventions ci-dessous et les facteurs de risque de surdose d’opioïdes.
Facteurs de risque de surdose d’opioïdes | Intervention(s) pour diminuer le risque | |
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Utilisation d’opioïdes non réglementés. Les opioïdes non réglementés peuvent varier en fonction de la quantité et du type d’opioïdes. La grande majorité des médicaments non réglementés au Canada sont du fentanyl ou des analogues du fentanyl. |
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Mélange d’opioïdes avec d’autres médicaments dépresseurs du SNC, comme l’alcool ou les benzodiazépines. |
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Utilisation des opioïdes lorsqu’on est seul. En cas de surdose, une autre personne doit être présente pour composer le 911/administrer la naloxone. |
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Changement dans l’utilisation des opioïdes. Cela peut augmenter le risque d’erreur de médication ou de dose administrée. Dans le cas des opioïdes non réglementés, un changement de source peut entraîner une exposition à un autre opioïde, à une autre dose ou à d’autres drogues. |
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Correct! Les correspondances suivantes sont correctes :
Facteurs de risque de surdose d’opioïdes | Intervention(s) pour diminuer le risque |
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Utilisation d’opioïdes non réglementés. Les opioïdes non réglementés peuvent varier en fonction de la quantité et du type d’opioïdes. La grande majorité des médicaments non réglementés au Canada sont du fentanyl ou des analogues du fentanyl. | G - Éviter l’utilisation des opioïdes non réglementés. En cas d’utilisation d’opioïdes non réglementés, éviter l’injection, utiliser des doses testées, ne pas consommer seul et se munir d’une trousse de naloxone. |
Mélange d’opioïdes avec d’autres médicaments dépresseurs du SNC, comme l’alcool ou les benzodiazépines. | E - Éviter de mélanger les opioïdes avec d’autres médicaments dépresseurs du SNC. Si deux dépresseurs du SNC sont utilisés, consulter un professionnel de la santé et des services sociaux et/ou réduire la dose d’un ou des deux produits. |
Utilisation des opioïdes lorsqu’on est seul. En cas de surdose, une autre personne doit être présente pour composer le 911/administrer la naloxone. | F - Éviter l’utilisation des opioïdes lorsqu’on est seul (surtout les opioïdes par injection). |
Changement dans l’utilisation des opioïdes. Cela peut augmenter le risque d’erreur de médication ou de dose administrée. Dans le cas des opioïdes non réglementés, un changement de source peut entraîner une exposition à un autre opioïde, à une autre dose ou à d’autres drogues. | H - Lorsque l’ordonnance et la dose d’opioïdes changent, revérifier auprès de son pharmacien que la dose et le régime conviennent et s’assurer de comprendre les nouvelles directives. En cas de changement de source pour les opioïdes non réglementés, se procurer une trousse de naloxone. |
Incorrect. Les correspondances suivantes sont correctes :
Facteurs de risque de surdose d’opioïdes | Intervention(s) pour diminuer le risque |
---|---|
Utilisation d’opioïdes non réglementés. Les opioïdes non réglementés peuvent varier en fonction de la quantité et du type d’opioïdes. La grande majorité des médicaments non réglementés au Canada sont du fentanyl ou des analogues du fentanyl. | G - Éviter l’utilisation des opioïdes non réglementés. En cas d’utilisation d’opioïdes non réglementés, éviter l’injection, utiliser des doses testées, ne pas consommer seul et se munir d’une trousse de naloxone. |
Mélange d’opioïdes avec d’autres médicaments dépresseurs du SNC, comme l’alcool ou les benzodiazépines. | E - Éviter de mélanger les opioïdes avec d’autres médicaments dépresseurs du SNC. Si deux dépresseurs du SNC sont utilisés, consulter un professionnel de la santé et des services sociaux et/ou réduire la dose d’un ou des deux produits. |
Utilisation des opioïdes lorsqu’on est seul. En cas de surdose, une autre personne doit être présente pour composer le 911/administrer la naloxone. | F - Éviter l’utilisation des opioïdes lorsqu’on est seul (surtout les opioïdes par injection). |
Changement dans l’utilisation des opioïdes. Cela peut augmenter le risque d’erreur de médication ou de dose administrée. Dans le cas des opioïdes non réglementés, un changement de source peut entraîner une exposition à un autre opioïde, à une autre dose ou à d’autres drogues. | H - Lorsque l’ordonnance et la dose d’opioïdes changent, revérifier auprès de son pharmacien que la dose et le régime conviennent et s’assurer de comprendre les nouvelles directives. En cas de changement de source pour les opioïdes non réglementés, se procurer une trousse de naloxone. |
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